Les tuileries vosgiennes – Une industrie rurale
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Les tuileries vosgiennes – Une industrie rurale
- Auteur : Philippe Picoche
- Editeur : GERARD LOUIS
- Nb de pages : 220
- Date de parution : 31/03/2021
Informations complémentaires
Poids | 0,9 kg |
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Dimensions | 21 × 27,5 × 1,2 cm |
27,00€
Résumé
L’industrie rurale de la tuile et de ses dérivés n’a, contrairement à celle des forges, des verreries, du textile… que peu retenu l’attention des historiens. La cause : la cruelle absence de documentation immédiatement disponible, conséquence du caractère éphémère de nombreux sites et de leur vulnérabilité au feu. Si la visibilité de la fabrication des pièces en terre cuite, essentiellement locale, n’est guère évidente au niveau national, l’histoire de ces usines de villages éclaire complémentairement à celle d’autres domaines de fabrication, la période d’industrialisation de la France de la fin du XVIIIe jusqu’au milieu du XXe siècle.
Au-delà, initier une étude sur les tuileries permet d’accorder de l’intérêt à l’histoire des techniques, des matériaux, à celle de l’évolution du bâti dans l’espace rural. La tuile installée parfois depuis plus de 150 ans sur la même toiture est la preuve d’une attention extrême portée à la protection des biens et des personnes. L’auteur a ainsi voulu, à travers les monographies détaillées de plusieurs tuileries vosgiennes fondées sur des recherches archivistiques longues et passionnantes ainsi que sur des recherches dans les fonds privés, témoigner du travail des tuiliers et des tuilières de Deyvillers, _ Aydoilles, _ Grandvillers, _ Lerrain, _ les _Forges, _ Rambervillers…
_ Nul doute que les populations locales et au-delà, ainsi que les descendants de ces ouvriers et ouvrières trouveront un in¬térêt majeur à la lecture de cet ouvrage agrémenté d’une documentation iconographique fort riche et parfois rare. Philippe Picoche a été inspecteur d’Académie. Docteur en histoire, il est passionné par l’histoire industrielle du XIX° siècle : moulins, féculeries, scieries, verreries et désormais tuileries.
Auteur d’une thèse sur la verrerie de Portieux, il a publié également Le monde des chamagnons et des colporteurs, ainsi qu’un ouvrage qui retrace les derniers mois d’un jeune poilu de l’Orléanais, Bientôt mes 20 ans. Il a écrit des articles dans différentes revues ayant trait au monde ouvrier, à la diffusion de l’écrit à travers les campagnes françaises au cours du XIX° siècle.