Renaissance en Moselle
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Renaissance en Moselle
- Editeur : GAZETTE DE LORRAINE
- Nb de pages : 86
- Date de parution : 01/09/2013
Informations complémentaires
Poids | 0,32 kg |
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Dimensions | 21 × 21 × 0,6 cm |
15,00€
Résumé
Dans ce 4e volume consacré au patrimoine bâti de la Renaissance en Lorraine, on montre combien la Renaissance italienne, flamande et allemande a infusé les édifices civils et religieux de la Moselle. Cette terre, en partie évêchoise, en partie ducale, coincée entre le Royaume de France, les provinces du Luxembourg espagnol et de l’Alsace du Saint-Empire germanique, tiraillée entre sa foi catholique et son intérêt pour la Réforme, fut certes convoitée et pillée. Pourtant, au carrefour des grands axes commerciaux et irriguée par la bourgeoisie messine au pouvoir depuis 1552, la Moselle fut aussi terre d’accueil pour les intellectuels, les humanistes Rabelais, Agrippa, Guillaume Farel en butte contre la Sorbonne ou le pouvoir y trouvèrent refuge. Nul doute que ce terreau culturel profite aussi aux arts et à l’architecture.
Si bien des châteaux et des villages furent détruits au XVIIe siècle, ceux de Saint-Sixte à Freistroff, de Hombourg à Hombourg-Budange, de Réchicourt-le-Château ou de Romécourt à Azoudange témoignent de la magnificence de l’architecture de la Renaissance qui sut jouer aussi bien de la pierre de Jaumont que du grès des Vosges.
Les villes ne sont pas en reste ; si à Metz et Thionville, l’architecture Renaissance est discrète, à Fénétrange, comme à Lixheim, cité protestante sortie de terre à l’aube du XVIIe siècle, elle a laissé de magnifiques oriels aux décors recherchés, tandis qu’à Vic-sur-Seille, résidence forcée des évêques messins, meneaux et portes ponctuent des façades aux élévations à travées régulières et symétriques.
Mais c’est dans l’art du décor et de la couleur que la Renaissance excelle en Moselle : les églises de Metz, Ennery, Fénétrange s’illuminent des vitraux de Théobald de Lixheim et de Valentin Bousch, tandis que la petite église de Sillégny recèle d’inestimables peintures murales couvrant la quasi-totalité de sa surface. Anonymes ou signés de grands maîtres de la Renaissance, vitraux et peintures murales viennent enrichir une statuaire marquée par les thèmes de la Passion et de l’art funéraire, à l’exemple des œuvres du sculpteur Hans Bildhauer.