Une ville à la croisée des chemins
Une ville à la croisée des chemins
- Sous-Titre : Genève, ses visiteurs et son hôtellerie aux siècles passés
- Auteur : Charles Heinen
- Editeur : SLATKINE
- Nb de pages : 276
- Date de parution : 27/04/2022
Informations complémentaires
Poids | 0,53 kg |
---|---|
Dimensions | 15,5 × 23,5 × 1,7 cm |
29,00€
Résumé
Que sait-on de l’histoire de l’hôtellerie à Genève, ville qui dès le Moyen Âge devint une place commerciale grâce à ses foires et l’existence d’un pont sur le Rhône ? Peu de choses en vérité, mais ces pages fort vivantes, laissées par Charles Heinen (1900-1988) et publiées à titre posthume, comblent divers manques. Chimiste de profession jusqu’à l’accident de travail qui lui coûta la vue en 1950, c’était également un chroniqueur passionné de l’histoire de la cité où il avait vu le jour en 1900 et où il fut très actif au sein du « Cercle démocratique », ancêtre du Parti libéral.
On trouvera dans ce livre l’écho de moult récits de voyage à Genève – premier grand centre de tourisme en Suisse – émanant de personnes, célèbres ou non, qui commentent en termes parfois très critiques le système politique et les moeurs en vigueur, sans parler de l’architecture souvent jugée bizarre de cette ville qui tournait le dos au lac. D’une plume aussi alerte qu’érudite, l’auteur fait revivre la vitalité débordante – à l’occasion très peu calviniste – des auberges de la cité remplies d’habitants de l’agglomération ou venus d’ailleurs, et souligne l’obligation pour les hôteliers dont beaucoup étaient membres des instances politiques de faire respecter les règles sociales et religieuses. Il raconte en outre les quatre siècles d’existence de l’hôtel de l’Écu (1540-1959), établissement réputé du bord du lac qui accueillit nombre d’officiels logés aux frais de la communauté, des écrivains connus ou de simples visiteurs dont plus d’un témoigna de l’accueil reçu.
Et Charles Heinen de déclarer : « Le bouillonnement d’idées et de
passions, la vie intense dont l’histoire de la ville regorge a rarement laissé les uns et les autres indifférents. Pour qui est épris de sa ville, existe-t-il plus beau compliment ? »